Sur quel type de sol installer le trampoline de camping

Sur quel sol installer un trampoline.

Particularité pour le trampoline.

« Aucun sol n’est plus spécialement recommandé par la réglementation. Toutefois, dans toutes les zones où les enfants sont susceptibles de tomber, le décret de 1996 impose que les zones soient constituées de matériaux amortissant. »
Dans le cas des trampolines, il faut prendre en compte le fait que les utilisateurs peuvent tomber au moment ou ils montent ou descendent du trampoline. Or le tapis de saut peut être à 90 cm de hauteur dans le cas de trampolines standard de taille 14.

Un matériel amortissant sera installé (sable, copeaux de bois, dalles synthétiques):

  • Sur toute la surface de la zone de sécurité si le trampoline n’est pas équipé de filet.
  • Uniquement sur la surface utilisée pour monter et descendre du trampoline si celui-ci dispose d’un filet. Dans ce cas, la surface à couvrir représente je pense au minimum 4 mètres carré.

Attention, ne confondez pas la surface autour du trampoline et la surface sur laquelle repose les pieds du trampoline. Les pieds du trampoline doivent être sur une surface ferme ou faiblement meuble pour éviter qu’ils ne s’enfoncent dans le sol. En cas d’installation sur une surface meuble (sable ou autre), un contrôle régulier de la hauteur du tapis de saut par rapport au sol devra être effectué. En effet, l’utilisation régulière d’un trampoline installé sur une surface meuble peut conduire les pieds du trampoline à s’enfoncer dans le sol et ainsi réduire l’espace de sécurité nécessaire entre le tapis de saut et le sol.
Si vous utilisez un bac à sable comme matériaux amortissant (voir ci-dessus), alors certaines règles d’entretien et d’hygiène sont à respecter. Cliquez sur le lien pour consulter le détail.

Lisez également ci-dessous les conseils de la DGCCRF.

Les sols d’une aire collective de jeux selon la DGCCRF.

« Sur une aire de jeu, le sol idéal répondra aux six critères principaux :

– amortissement des chocs dans les zones d’impact
– durabilité et stabilité
– faible rétention de l’humidité
– résistance au glissement à l’état humide ou sec
– facilité d’entretien
– surface finie non abrasive.

On peut classer les sols que l’on trouve sur les aires de jeux en trois catégories principales :
– les sols qui utilisent des matériaux compacts (béton, enrobé bitumineux, terre battue, gazon)
– les sols qui utilisent des matériaux fluents ( sable, gravillon roulé, écorces et copeaux de bois)
– les sols qui utilisent des matériaux synthétiques ( revêtements de sols coulés, dalles)

Le choix des matériaux dépend de plusieurs considérations :
– l’usage que l’on compte en faire,
– les crédits dont on dispose pour les acquérir,
– les moyens que l’on peut mettre en place pour les entretenir,
– les types de jeux et leur configuration.

Aucun sol n’est plus spécialement recommandé par la réglementation. Toutefois, dans toutes les zones où les enfants sont susceptibles de tomber, en utilisant les équipements, le décret de 1996 impose que les zones soient constituées de matériaux amortissant.

Tous les sols n’ont pas les mêmes capacités d’amortissement (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 – annexe – II. – 3. – b) . Le béton et les enrobés bitumineux n’amortissent aucune chute. Ils peuvent, au contraire, être source d’aggravation du risque. Ils n’ont pas leur place dans les zones d’impact. Lorsqu’ils sont en bon état, la terre battue et le gazon ont un pouvoir absorbant, mais faible. Il est nul en cas de sécheresse. En cas de forte fréquentation, ces sols deviennent très compacts. En cas de pluie, la boue les rend glissants. Ils sont à éviter dans les zones d’impact. Bien entretenus, ils peuvent être utilisés au-delà.

Les matériaux fluents sont très amortissant lorsqu’ils sont répandus en épaisseur suffisante. Le sable notamment est un excellent amortissant mais il demande à être aéré régulièrement pour ne pas devenir compact et pour garder son aspect poudreux ; son épaisseur doit être uniformément maintenue. Son coût est faible. Il résiste aux intempéries et il plaît aux enfants mais il demande un entretien régulier.

Le gravillon roulé est aussi un excellent amortissant. Il est naturellement drainant. Il est souhaitable qu’il soit de petit calibre pour éviter que les enfants ne s’en servent comme projectiles. Attention, pas de gravillon concassé de chantier qui peut blesser.

Les écorces de bois et les copeaux de bois amortissent aussi très bien les chutes, mais ils résistent moins bien aux aléas météorologiques.

Tous les matériaux fluents requièrent une surveillance particulière. Ils doivent être présents en quantité suffisante et maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène. Les matériaux synthétiques, sous forme de sols coulés ou de dalles, sont très amortissant. Ils sont déclinés sous différentes qualités ayant des propriétés absorbantes modulées. Ces sols sont très attrayants tant par les effets décoratifs qu’ils permettent que par les couleurs utilisées. Ils réclament un entretien réduit, mais ils sont d’un coût élevé.

Dans les zones où des chutes sont possibles en utilisant l’équipement, il ne faut choisir que des matériaux amortissant. Le caractère amortissant d’un matériau varie en fonction de la hauteur de chute libre. La hauteur de chute libre est la distance verticale entre le point le plus élevé pouvant être utilisé par un enfant et un point où l’enfant peut tomber.

Dans toutes les zones, le sol doit aussi être résistant. Il doit donc être choisi en fonction de la fréquentation de l’aire. C’est notamment le problème du gazon qui disparaît dans les zones de piétinement. Le sol doit aussi être choisi en fonction de considérations d’ordre climatique (gel, ensoleillement, pluie, etc.).

Le sol doit aussi être propre. Il doit pour cela satisfaire aux conditions d’hygiène et de propreté permettant d’éviter toute souillure ou contamination décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 – annexe – II. – 3. – c). »

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